Image issue d'un microscope électronique montrant un virion de variole du singe, obtenu d'un échantillon issu de l'épidémie chez des chiens de prairie en 2003 afp.com - Cynthia S. Goldsmith
La France comptait mercredi 33 cas « confirmés » d’infection au virus de la variole du singe, selon les autorités sanitaires jeudi.
Sur ce total, 24 cas ont été rapportés en Ile-de-France, deux en Auvergne-Rhône-Alpes, un dans les Hauts-de-France, un en Centre-Val de Loire, quatre en Occitanie et un en Normandie, selon les chiffres de Santé publique France (SPF). Ce décompte a été arrêté mercredi matin à 10 heures, précise l’organisme public.
Un nouveau bilan actualisé sera publié vendredi. Le précédent, communiqué dimanche, faisait état de 16 cas confirmés. « La situation évolue (…) très rapidement », ce qui justifie un dispositif de « surveillance pérenne » de la transmission de ce virus, a expliqué SPF.
La ministre de la Santé, Brigitte Bourguignon, avait indiqué la semaine dernière que les autorités ne s’attendaient pas à une « flambée » de la maladie, et que le pays disposait de stocks suffisants de vaccins pour les personnes cas contact.
Face aux cas de variole du singe, la Haute autorité de Santé a recommandé le 24 mai la vaccination des adultes, y compris des professionnels de santé, ayant eu un contact à risque avec un malade.
La variole du singe (« monkeypox » en anglais) ou « orthopoxvirose simienne » est une maladie considérée comme rare, connue chez l’être humain depuis 1970. Elle est due à un virus à ADN.
LE JV2 AVEC AFP