Réunion communautaire à Zinggolweni pour évoquer les problèmes de sécurité, le 16 mai 2022 afp.com - GUILLEM SARTORIO
Le sommeil a quitté depuis longtemps ce coin reculé d’Afrique du Sud: onze personnes ont été assassinées ici en un an, environ une par mois, avec la régularité d’une horloge, valant au hameau de 3.000 âmes le surnom inquiétant de « village de la mort ».
Les crimes ont lieu à la nuit tombée. A Zingqolweni, dans le sud-est du pays, le soleil s’enfonce derrière la ligne des montagnes vertes sitôt 18H00. Pas d’électricité dans les rues en terre, le village est alors plongé dans une épaisse obscurité.
Ce jour-là, Nobongile Fihla, 50 ans, rentre du cimetière. Sa mère fait partie des premières victimes. Elle a été tuée en mai 2021.
LE JV2 AVEC AFP