En France, Koffi Olomidé, star de la rumba congolaise, a été relaxé en appel des chefs d’accusation d’agressions sexuelles sur quatre de ses ex-danseuses. Il a été condamné à 18 mois d’emprisonnement avec sursis probatoire de trois ans pour les avoir séquestrées lors de ses tournées en France.
Une relaxe prononcée « au bénéfice du doute »
La relaxe sur les agressions sexuelles est « prononcée au bénéfice du doute », a expliqué la présidente de la 7e chambre correctionnelle de la cour d’appel de Versailles, évoquant notamment des « déclarations évolutives, parfois contradictoires » des plaignantes.
Face au chanteur franco-congolais le parquet avait demandé de revenir sur le « naufrage » du premier jugement et de reconnaître coupable cet « homme puissant », star internationale qui vit désormais en France.
« Déclarations évolutives » des plaignantes
En première instance, le tribunal de Nanterre l’avait condamné en mars 2019 à deux ans de prison avec sursis pour « atteinte sexuelle » sur l’une de ces jeunes femmes, déclarée mineure au moment des faits.
Le ministère public, qui avait requis sept ans d’emprisonnement ferme, avait fait appel de cette condamnation.
La séquestration ne « fait aucun doute »
En revanche, la séquestration « ne fait aucun doute », avec des plaignantes « privées de toute liberté et surveillées de manière constante » entre 2002 et 2006 dans un pavillon de banlieue parisienne.
LE JV2 AVEC AFP